Les émotions sont des messages qui vous guident vers vos objectifs. Vous vous en rapprochez, vous recevez une émotion positive ; vous vous en éloignez, vous recevez une émotion négative.
Le message générique des émotions positives : « C’est bon pour toi, continue. » Sous-entendu : Tu es en train d’y arriver, modélise. Regarde comment tu t’y prends, de manière à pouvoir le reproduire.
Le message générique des émotions négatives : « Tu es dans une situation indésirable, rectifie. »
Si vous êtes dans une situation indésirable, vous n’avez que 3 solutions pour en sortir : accepter, améliorer, quitter. Si vous ne choisissez aucune des 3, il ne vous reste plus que... la plainte.
Parmi cette liste, identifiez les émotions que vous ressentez le plus souvent et copiez-les dans un fichier que vous garderez à portée de main, le but est de devenir intelligent émotionnellement. Cette intelligence vous permettra de résoudre plus de 90 % de vos problèmes relationnels (si vous pratiquez, évidemment !) et surtout, surtout, elle vous permettra de cesser de vous identifier à vos émotions ! Pourquoi êtes-vous malheureux, en souffrance ? Tout simplement parce que vous vivez vos émotions, vous devenez vos émotions. Vous serez libre et votre monde changera lorsque vous passerez de « Je suis triste » à « Mon corps m’envoie le message de la tristesse. »
Vous pouvez l’étendre à toute situation négative que vous vivez. Si vous êtes mal, c’est que vous ressentez une émotion négative. L’identifier, c’est ouvrir la porte à l’intelligence. Je vous rappelle brièvement les étapes :
- Je réalise que je ressens une émotion (l’étape la plus compliquée car à cet instant, le mental veut vous interdire de reprendre le pouvoir) : laquelle ? C’est ici que je dois me dire « Je ressens » plutôt que « Je suis ».
- Je décode l’émotion (facile, maintenant, vous avez la liste).
- Je me mets en empathie avec l’autre personne (s’il y a un tiers concerné, bien sûr). En vous mettant en empathie, vous ressentez ce que ressent l’autre. Si au début, vous n’y arrivez pas, demandez-vous ce qu’il ressent, réfléchissez. De cette manière, vous savez si l’autre est négatif envers vous, ou bien si c’est vous qui êtes victime d’une peur de type 2... C’est-à-dire que dans la réalité, vous n’êtes pas menacé.
- Je passe en pro action, tout d’abord, je pose la question : « Quel résultat veux-je obtenir ? » puis, je mets en œuvre l’action idoine pour l’obtenir, celle qui me convient le mieux, la plus efficace et qui apporte le plus d’amour sur Terre.
Facile, oui ? Alors, à vous de jouer !
Les émotions positives
★ L’accomplissement : J’ai atteint mon objectif en exprimant Qui Je Suis Vraiment.
★ L’admiration : J’ai trouvé mon modèle, je dois l’imiter.
★ L’assurance : Je suis dans la foi et l’assertivité, j’accomplis tranquillement.
★ Le bien-être : Rien ne me gêne.
★ La compassion : Empathie + amour total (Je vois dans l’autre une âme en expérimentation… 0
jugement).
★ La confiance : Je sais que je suis à même de mobiliser mes ressources.
★ Le contentement : J’avance vers mon objectif.
★ Le courage : J’ai peur et j’avance quand même.
★ La curiosité : Il y a quelque chose à approfondir.
★ L’amour avoir : Je veux être comblé par l’autre = je n’existe pas par moi-même !
★ L’amour être : Je suis = je rayonne l’amour, sans condition.
★ L’amusement : J’avance vers mon objectif dans la légèreté.
★ L’émerveillement : Je vois, je vis quelque chose de magique ; je suis en connexion avec le monde
subtil.
★ L’empathie : Je ressens ce que ressent l’autre.
★ L’enthousiasme : Fonce !
★ L’envie : Avance, grandis !
★ L’épanouissement : Je suis en train de devenir moi-même.
★ L’espoir (en tant que moyen): J’ai conscience de mon objectif, j’ai confiance dans ma capacité à
l’atteindre… Je dois m’ouvrir des choix.
★ L’espoir (perverti par la sécurité ou l’amour conditionnels et devenu un objectif): J’accepte
l’inacceptable (sa place serait plus dans les émotions négatives).
★ L’esthétisme : Je vis le beau de la nature (je vois, ressens Dieu dans ce que je regarde, entends,
etc.).
★ L’exaltation : J’entre dans un espace où je m’expanse ; je deviens plus « grand », je connecte un
niveau supérieur en moi.
★ L’excitation: J’anticipe le plaisir à venir.
★ La fierté : Je veux être nommé, reconnu, admiré par l’autre
Obligation d’un autre regard, sans quoi,
vous êtes satisfait.
Si vous êtes fier de vous, vous êtes encore en dépendance, cependant, vous vous élevez dans
l’arbre du mental : c’est mieux d’être fier que dépité ou de se déprécier.
Si vous êtes tout en haut de l’arbre (dans le mental supérieur), elle peut signifier : j’ai réalisé quelque
chose de grand.
★ La force : Je sens que je suis capable d’y arriver.
★ La grâce : Je me sens soutenu par l’univers = mon mental n’est plus aux commandes.
★ La gratitude : Je suis en connexion avec ma mission de vie (la gratitude est le « merci » du Soi
Supérieur).
★ La joie : J’avance vers mon objectif, connecté à ma nature profonde. Je suis en connexion avec mon
être le plus profond, avec Qui Je Suis Vraiment.
★ La légèreté : Je me suis libéré du poids de mes mensonges.
★ La liberté : Je ne suis plus en prison.
★ La motivation : Je me booste vers mon objectif.
★ La paix, la sérénité : Je n’ai plus d’objectif, j’arrive au-delà des émotions.
★ Le plaisir : Un ou plusieurs de mes sens sont flattés = mon mental est flatté (mais pas mon Soi ! « Le plaisir est le bonheur des fous et le bonheur est le plaisir des sages ») = Je satisfais mon mental.
★ La rébellion : révolte.
★ Le réconfort : Je suis soutenu, aidé par un élément extérieur (chose, être – animal par ex. – ou
personne) pour sortir d’une situation indésirable = Soulagement + sensation d’être aimé.
★ La reconnaissance (de l’autre envers moi) : Je me sens reconnu = Une identité m’est conférée (mon
objectif est d’exister… et pour exister, je dois exister aux yeux de l’autre… Bref, j’ai un problème à
régler).
★ La reconnaissance (envers l’autre) : Merci + légitimité (je reconnais l’autre légitime).
★ La révolte : « Affranchis-toi ! » = j’étais un esclave, je dois me libérer.
★ La satisfaction : Mission accomplie ! = J’ai atteint mon objectif.
★ La sécurité : 0 menace !… = Là, je peux me ressourcer.
★ La sensation de puissance : J’ai de l’énergie à revendre (la puissance et la force avec laquelle l’énergie sors de moi).
★ Le soulagement : Ouf !… = Je sors d’une situation indésirable.
Les émotions négatives
● L’abandon : Je suis en train de perdre « maman = amour » ou « papa = sécurité ». Je suis au plus
bas de l’échelle symbolique, je suis en danger de mort.
Si je ressens cette émotion dans le présent,
elle fait obligatoirement écho à une peur enfantine.
● L’aberration : Mon modèle du monde est menacé + injustice.
● L’accablement, l’abattement : Découragement + tristesse… voire impuissance.
● L’affolement : J’ai peur et je suis submergé ! Je suis face à une peur et mon mental n’est pas équipé
pour la traiter, soit qu’elle m’est inconnue, soit qu’il y ait trop d’éléments à gérer en même temps.
● L’agacement, l’exaspération : Je suis en train de me faire envahir, soit physiquement (on mâche un
chewing-gum dans mon oreille), soit symboliquement (quelqu’un me saoule de paroles ou est
inquisiteur).
● L’ambivalence : Je poursuis deux objectifs opposés en même temps. Je dois faire un choix et
accepter de perdre l’un des deux termes.
● L’amertume : tristesse + déception + ressentiment.
● L’anéantissement : Je contemple ma mort. Vous faites l’expérience de la mort au niveau
symbolique, sans toutefois la traverser car votre mental vous retient au bord du gouffre.
● L’angoisse : L’angoisse n’est pas une émotion mais la rencontre de deux émotions… Plus
précisément, la rencontre de deux forces : une partie de vous veut la liberté, l’autonomie, prendre son
essor ; l’autre veut la sécurité (« Je veux les jupes de ma mère »). Au point de rencontre des deux,
naît l’angoisse. Pour décoder le message de l’angoisse, vous devez prendre conscience de l’endroit
où elle se « pose ». Vous avez une boule, ça « serre ». Cette boule apparaît dans un des chakras
suivants : gorge (chakra de l’expression), poitrine (chakra du cœur), plexus (chakra de la puissance),
ventre (chakra des émotions).
○ Gorge : Une partie de moi veut exprimer (dire) Qui Elle Est Vraiment et l’autre croit qu’elle va
être en danger si elle le fait.
○ Poitrine : Une partie de moi veut exprimer l’amour (aimer et/ou être aimé) et l’autre croit
qu’elle va être en danger si elle le fait.
○ Plexus : Une partie de moi veut exprimer sa puissance et l’autre croit qu’elle va être en danger
si elle le fait.
○ Ventre : Une partie de moi veut exprimer ses émotions et l’autre croit qu’elle va être en danger
si elle le fait.
● L’anxiété : J’ai l’appréhension d’un objet indéterminé, incertain, donc : appréhension + malaise.
● L’appréhension : J’ai peur par avance. Vous êtes-vous préparé pour affronter la situation à venir ?
● Le chagrin : Je suis dans une situation indésirable et les 4 solutions sont fermées (si je me plains,
c’est que – par exemple – « maman = amour » sera mis à mal) et je pleure pour évacuer le stress (les
larmes de chagrin n’ont pas la même composition que les larmes de joie ou d’oignons).
● La colère : 3 niveaux de message.
○ Met un stop à la menace.
○ Quelqu’un met à mal une de mes valeurs fondamentales.
○ Quelqu’un veut prendre du pouvoir sur moi.
● La confusion : Je suis dans le coton, dans les limbes = Mon mental m’empêche de voir un
mensonge = Je m’interdis de clarifier.
● La consternation : Incompréhension + stupeur + mépris
● La contrainte : Je suis emmené de force vers un autre objectif que le mien.
● La contrariété : J’ai la sensation qu’une force étrangère (extérieure à moi) m’éloigne de mon objectif
ou s’y oppose.
● La culpabilité : Je mets à mal une de mes valeurs fondamentales… et j’ai la sensation de commettre
l’irréparable.
● Le danger : peur.
● La déception : J’attendais mieux
● Le découragement : J’ai peur et je n’avance plus (contraire du courage : j’ai peur et j’avance quand
même).
● Le dédain : Je juge l’autre indigne et je le trouve petit.
● Le dégoût : J’ai quelque chose en moi de malsain (= contre nature) que je dois sortir (vomir) – Je
suis empoisonné. S’il n’y a pas la notion de malsain, vous êtes juste envahi – cf. agacement.
● Le dégoût de soi-même : J’ai commis une action malsaine.
● Le dépit : Découragement + colère.
● Le désabusement : Désillusion + résignation.
● Le désarroi : J’ai conscience d’être dans une situation indésirable mais j’ignore quelle solution choisir
(cf. confusion).
● Le désespoir : Je ne peux plus accepter l’inacceptable, je dois prendre une décision (espoir perverti)
Je ne plus croire à un (mon) objectif (espoir naturel).
● La désillusion : Je ne peux plus y croire (j’ai perdu mes illusions).
● La désolation : Je suis comme dans un paysage lunaire (ravagé, désolé) et du coup, j’ai perdu tous
mes repères, mes bases de combativité.
● La détresse : SOS (Save Our Souls) ! Sauvez mon âme ! Vous n’avez plus aucun recours… C’est le
moment de demander de l’aide.
● La dévalorisation : Je me compare et me juge inférieur à un autre ou à l’image que je souhaiterais
avoir de moi-même.
● Le doute : Je dois être curieux pour accéder à la vérité… ou bien je dois quitter.
● L’effroi : Peur terrible, d’une grande intensité.
● L’enfermement : Je me sens emprisonnée dans une situation et je ne trouve pas la clé pour en
sortir.
● L’ennui : Mes buts ont été atteints ou l’extérieur ne me nourrit plus ; je dois me mettre en mouvement
pour mettre en cohérence ce que je fais avec ce que je suis.
● L’épouvante : terreur + surprise.
● L’étonnement : Je ne pensais pas cela possible.
● L’étouffement : oppression
● L’étrangeté : J’ai la sensation d’être E.T. ou d’être en présence d’E.T. ; ce que je vis m’est étranger,
ne rentre pas dans mon modèle du monde.
● L’exaspération : agacement + frustration + ras-le-bol
● L’exclusion : Je suis rejeté par quelqu’un dont j’attendais de la reconnaissance, je me sens banni du
clan.
● La fascination : Je suis attiré par quelque chose de malsain (à moins que j’aie à faire à quelque
chose de réellement extraordinaire). Malsain = contre nature. Vous êtes donc soumis à une
attirance/répulsion.
● La fatalité : « Je le savais ! » Je m’étais déjà préparé à subir ça = Je le mérite.
● La frayeur : j’ai très peur d’une menace toute proche.
● La frustration : J’avais droit à plus (contrairement à la déception, je sais à « combien » j’avais droit).
● Le gâchis : J’ai manqué mon objectif en détruisant les moyens mis en œuvre pour l’atteindre.
● La gêne : Je suis parasité pour atteindre mon objectif
1) vis-à-vis de moi-même : Je ne respecte
pas une de mes propres valeurs = je me sens gêné.
2) vis-à-vis de quelqu’un d’autre : je me sens
complice d’assister à cela (car c’est en contradiction avec une de mes valeurs).
● La haine : Supprime la menace !… = Tue-le !
● La honte : Mon intimité la plus profonde est mise à nu et je la juge indigne (indigne = un être humain
ne fait pas ça).
● L’horreur : mélange de peur terrible et de dégoût.
● L’humiliation : J’ai la sensation que l’autre veut me rabaisser ou me détruire volontairement.
● L’ignorance : Je ne sais rien, je n’ai pas été enseigné.
● L’impatience : Une force me pousse à avancer. Le tout est de trouver le bon rythme.
● L’impuissance : Je suis dans une situation indésirable et accepter, améliorer et quitter sont fermés, il
ne me reste que la plainte… A moins de comprendre le message sous-jacent : « il n’y a que trois
solutions, choisis celle qui te coûtera le moins car de toutes façons, tu vas y laisser des plumes ».
● L’incapacité : Je dois me doter de nouveaux moyens.
● L’incompréhension (stupeur, sidération, tétanisation, « perdre pied ») : Mon univers bascule et
je n’ai pas les clés pour décoder ce qui m’arrive. Mon mental refoule une (grosse) partie de la
situation car sinon, je ne pourrais éviter de voir que « maman = pas amour » ou que « papa = pas
sécurité ». Notez que le nom de l’émotion change avec l’intensité.
● L’incrédulité : Je suis face à un fonctionnement totalement irrespectueux de la Loi Symbolique et je
ne peux accepter que l’autre puisse faire cela (« J’y crois pas ! »)
● L’indifférence : deux possibilités.
○ Je suis déconnecté de mes émotions.
○ Je n’ai aucun objectif (mes émotions mes guident mon objectif : pas d’émotion = pas
d’objectif).
● L’indignation : Je suis l’objet (ou le témoin) d’un comportement indigne ; indigne signifiant « un être
humain ne fait pas cela dans de telles circonstances ».
● L’inéluctabilité : la fatalité.
● L’injustice : La Loi Symbolique n’est pas respectée (j’ai une « balance » en moi qui n’a rien à voir
avec la loi réelle).
● L’inquiétude : Peur diffuse de l’avenir sans motif avéré, concret.
● L’insatisfaction : Mission non accomplie… Dois-je recommencer ou bien changer mon fusil d’épaule
(sachant que faire plus de la même chose donne plus du même résultat) ?
● L’insécurité : Je ne suis pas protégé, alors que je devrais l’être. Souvent, c’est une situation
symbolique qui fait écho à « papa = pas sécurité » (Ex : j’ai peur de ne pas pouvoir payer mes
factures).
● L’intimidation : j’ai peur et je ne me sens pas de taille.
● L’irritation : Quelque chose de toxique franchit mes limites.
● La jalousie : J’ai peur d’être trompé : mon estime de moi-même est très basse, et j’ai donc peur de
ne pas être à la hauteur, qu’un autre me soit préféré…
Je désire ce que l’autre possède : mon estime de moi-même est très basse et je crois que je serais «
plus » si je l’avais (cf. l’orgueil). Ici, la jalousie est de l’envie dénaturée (cf. ce décodage).
● La laideur : La beauté naturelle est cachée, dénaturée ou détériorée, (contraire de l’esthétisme).
Nota. Il s’agit de la laideur et de l’esthétisme en tant que ressentis, pas en tant que jugement.
● La lassitude : Je suis dans une situation indésirable et j’ai choisi « accepter » par défaut. Votre corps
vous dit d’améliorer ou de quitter. Il y a bien des chances que ce soit « quitter » car le plus souvent,
vous avez déjà tenté d’améliorer (cf. ras-le-bol).
● Le manque : Je n’ai pas eu accès à quelque chose de fondamental et cela a créé un vide en moi.
● Le malaise : Quelqu’un ou quelque chose vient troubler mon bien-être mais je ne sais pas quoi = Je
dois me mettre en contact avec ma petite voix car mon mental bloque l’information.
● Le mécontentement : Je m’éloigne de mon objectif.
● La mélancolie : Abattement dans une tonalité dépressive.
● Le mépris : Je juge l’autre indigne = il ne se comporte pas en être humain et ne mérite pas d’être
considéré comme tel (c’est la pitié sans empathie).
● La morbidité : Je chasse la vie de mon être = je guette les symboles de vie pour les exclure de mon
environnement.
● La négation : Je suis annulé, comme si je n’avais pas d’existence (cf. exclusion, dévalorisation).
● Nié : négation.
● L’oppression : je suis empêché de respirer. Il convient de se souvenir que la respiration, c’est la vie.
Il y a donc derrière ce message, le message plus profond : je suis empêché de vivre.
● La nostalgie : Je ressens ce qui a été et j’aimerais que cela revienne.
● L’orgueil : Je veux être (ou montrer) ce que je ne suis pas = besoin d’avoir raison ou de ne pas être
pris en flagrant délit d’ignorance (éventuellement par moi-même).
● La panique : affolement + impuissance + incompréhension. Je suis au-delà de ma zone d’inconfort,
totalement incapables de mobiliser mes ressources pour faire face à la situation.
● La peine : J’ai la sensation que quelqu’un me trahit, ou j’ai la sensation de trahir quelqu’un.
● La perdition : détresse.
● La peur : Attention, danger ! (message « animal »). Attention, tu n’es pas prêt ! (message « social »).
● La pitié : Je suis en empathie avec l’autre (je ressens sa souffrance) et je juge son comportement
indigne.
● La possessivité : Je considère que l’autre m’appartient et doit se conformer à ma volonté. Je prends
le pouvoir sur l’autre car j’ai peur qu’il ne veuille pas de moi si je le laisse libre.
● La rage : Les émotions refoulées et accumulées, au premier rang desquelles la frustration, veulent
sortir sous une grande pression. La cocotte minute menace d’exploser.
● La rancœur : Ressentiment + dégoût.
● La rancune : Je n’accepte pas mon ressentiment (= je ne fais rien mais je veux toujours me venger).
● Le ras-le-bol : J’acceptais alors que ce n’était pas la bonne solution, j’ai tenté sans succès
d’améliorer, je dois quitter.
● Les regrets : Je veux refaire le film et changer la fin = je n’accepte pas ce qui est arrivé !
● Le rejet (je me sens rejeté) : je me sens banni du clan.
● La répulsion : Sauve-toi ! Je dois identifier si c’est un programme par défaut qui s’ouvre, apportant la
peur, ou si c’est ma petite voix qui me crie de me sortir de là.
● La résignation : Je suis d’accord pour accepter, bien que ce ne soit pas la solution.
● Le ressentiment : J’en veux à l’autre = « Si on te faisait ce que tu me fais subir, tu prendrais
conscience et tu cesserais de me le faire. »
● La révolte : affranchis-toi ! (au sens de : esclave affranchi = qui peut s’appartenir).
● Le ridicule : Je mérite qu’on se moque de moi car je manifeste un comportement infantile.
● Le sacrifice : Je me renie moi-même pour plaire aux autres.
● La solitude : Je me sens seul au milieu des autres, je sens le manque de liens aux autres.
● La souffrance : J’ai mal au niveau symbolique (j’ai mal au niveau physique = la douleur).
● La soumission : Je suis d’accord pour accepter la contrainte.
● Le spleen : morosité soutenue par l’envie… Mélange d’amour et de peur, une force de lumière qui
traverse une force sombre.
● La stupeur : Désolation + abattement.
● La suffocation : oppression extrême.
● La surprise : Je ne m’y attendais pas (attention, évalue : danger ou opportunité ?).
● La terreur : Attention, danger de mort.
● La timidité : Je suis incapable de gérer la pression de la situation = « Ne me touchez pas, je ne
pourrai pas me défendre. »
● La trahison : Celui qui devrait être mon ami, mon soutien, devient mon ennemi.
● Trompé : j’ai placé ma confiance a mauvaise escient = j’ai donné mon pouvoir à l’autre.
● Le trouble : Malaise + amour ou caractère sexuel (émoi).
● La tristesse : Il y a quelque chose que je dois laisser partir. Je suis dans une situation indésirable,
améliorer et quitter sont fermés… Il ne me reste que accepter = Je dois faire mon deuil.
● La vexation (vexé) : Je me sens exclu + honte.
● Vide (sensation de) : incompréhension = si j’accède à ce qui me manque, je tombe dans le gouffre.